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vendredi, octobre 25, 2013

La Tour 13 à Paris, quai de la Gare, avant sa démolition.

Album/photos concernant la TOUR 13, quai de la gare à Paris,
avant que ce monument artistique témoin de notre temps,
ne soit très bientôt, démoli.


A voir à mon adresse facebook:
https://www.facebook.com/catherine.cisinski/media_set?set=a.10152016482034497.1073741866.696019496&type=3&uploaded=48



samedi, octobre 19, 2013

jeudi, octobre 03, 2013

Le devoir critique de l'art

L'art détient une fonction critique 
par des jeux de déplacements de frontières, 
visant la question des formes de ce qu'un sujet décide 
opposé à ce qui est déjà donné.
... Donc rien à voir avec l'application exercée 
d'un simple contour.
Il s"agit de rendre possible la vérité du beau, 

édifiée du dedans de chaque chose
... à la limite, les yeux fermés !

L'art, sorte de sauvagerie lumineuse et féconde, 

procède essentiellement du corps.
Il provient purement des tremblements de nos émotions.

Il s'agit d'une projection vitale sous quelque prétexte,
...  indépendamment des supports















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mercredi, octobre 02, 2013

Collage mur / Dessin sol...












Dessin réalisé directement sur le sol
( photo de Anne Marie Richard)












Dessin collé sur un mur de Paris

Catherine Cisinski art-street graphisme

De l'activité créatrice fondée sur l'identification.

Ce qui fonde l’activité créatrice c’est l’identification.


De son lieu-dit initial, l'artiste annonce d'où 

et comment il se positionne.
Il se sait détenteur d'un angle de vue, 

visionnaire de mots clés 
qu'il se doit de visiter,
pour les projeter ailleurs, plus loin.

Tout entier dans l'élan de sa curiosité, 
ce qu'il déploie indique le sens de sa démarche donnée à voir, 
oriente  la direction de son mouvement ainsi flêché.

Fonder c'est également  construire ce par quoi ça tient.
Cela ne peut s'accomplir que par le travail nécessaire et autorisé 
de la spéculation logée droit dans la volonté de savoir.
... sachant aussi 
que la spéculation renonce de fait à elle-même au moment 
où elle va atteindre le vrai.
... sachant que cette vérité, 
elle ne se maîtrise pas. Au mieux peut-elle être abordée, 
mais jamais conquise.

Il s'agit d'un affect, quelque chose qui arrive, 
qui se trouvait déjà là, à l'insu de l'artiste
comme le ressort secret de son ouverture.

Fonder reflète l’idée d’énoncé, tel la positivité d’un dictum 
qui serait préalable aux phrases et aux propositions.
Nous faisons tenir en spéculant. 
Dans les traces de ce que nous articulons, 
il y a du manque et de l’excès.
C’est impossible tel que, mais il faut bien s’en débrouiller.
" Faut le faire" nous dit lacan.
C’était invisible. 
On n'en voyait qu’une ruine. 
Ce qui s’en voit a toujours pour fonction de cacher 
ce qu’il faudrait en voir.
L'artiste sait que c'est là... que c'est par là...
De fait, il  va y voir. 

C. Cisinski.



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My Art-book we can find on Youtube

mardi, octobre 01, 2013

L'art est le langage du désir


C’ est un langage de l’origine.
Il se constitue, se malaxe pièce à pièce,
mot à mot, jusqu’à l’édification d’une langue propre,
fidèlement déployée en rapport au désir.

Le langage de l’art  est messager de celui que nous sommes.

Son terrain est archaïque, à la croisée des chemins.
Chaque « signe- image «  témoigne
de la manière par laquelle nous appréhendons le monde
 et comment se joue en notre être
les conflits immémoriaux,
autour desquels se noue la condition humaine.

L’art est un langage qui dit par où ça passe,
qui donne à voir comment ça traverse,
et en quoi c’est retenu, ça bloque,
ça butte sur des résidus lisibles,
jusqu’à la trouvaille de nouveaux passages
qui permettent de circuler.
   
L’artiste est auteur- acteur de ses démantèlements
et de sa propre restauration donnée à voir.
Si ça crée, si ça produit,
c’est grâce au soulèvement d’une confrontation en actes
entre des dualités paradoxales mises en présence,
entre vie et mort,
entre exaltation et désespoir,
entre découvertes et recouvrements,
entre désirs et nécessités....

L’artiste fait acte de défier ses retranchements.
Il déclare la guerre à ses résistances.
Il s’arme contre toute inhibition.
Il défait l’organisation de tous ses fonctionnements,
pour rebâtir,
 en l’élargissant perpétuellement,
la place d’accueil à ce qui advient.

Il joue à renaître sans cesse de ses cendres.
Il risque l’extrême équilibre
de sa souplesse intellectuelle et psychique,
grâce à la force aveugle car inconséquente
de son imaginaire,
à cause d’un déterminisme autoritaire
qui le précède et décide de chaque instant.

Ceci est le processus sain, car constructeur,
de l’activité créatrice, voire subliminale
qui consiste à se risquer dans son champ de parole,
en vue d’y faire croître sa propre langue.

Catherine Cisinski


Catherine Cisinski / paintings

Street art Catherine Cisinski & Gino artiste peintre urbain



Peinture murale réalisée en collaboration avec
Gino Artiste Peintre Urbain à Paris 20ème

Catherine Cisinski art-street



Dessins tous réalisés pour la rue
Grandes dimensions
en vue de les coller ou de les redessiner directement
Soit sur les murs soit au sol...

dimanche, septembre 15, 2013

Art / sexe / Argent . Texte et dessins réalisés pour la Galerie Bab's à Bagnolet


L’art / le sexe / L’argent…
















L’art n’a pas de prix.  Pourquoi ?

Parce qu’il pose la question de l’être.
Son enjeu est l’existence. 

L’art n’a pas de prix, parce qu’aucune fortune
ne sera à la hauteur de la valeur d’une vie.

L’argent a contrario concerne la question de l’avoir.
Il est au service du paraître.

D’un côté une puissance d’être vrai.

De l’autre, le  pouvoir de posséder une identité acheté sans prix.















Dans le champ de la création,
le pouvoir rénovateur est celui de l’innocence.
Créer détient  fondamentalement la puissance du geste gratuit.
L’élégance naturelle  d’un tel  geste  consiste à transformer
le réel en place  pour en extraire sa vérité.

Le territoire ouvert par l’artiste est celui de l’enfance curieuse
à l’écoute naturelle des choses, en amitié avec le monde.
Le désir est de découvrir, de comprendre purement et d’édifier du sens.




















L’artiste décline le meilleur de lui-même,  offrant son monde
dont il délivre  ses champs sensibles et leur manière d’y circuler.
Ainsi est offert la lecture des zones érogènes du créateur.
Autrement dit,  sont dévoilés les secrets les plus intimes
de ses fornications d’avec la vie.

Car l’art est le langage du désir.
Le langage de l’art est donc le messager de celui que nous sommes.
Combien ça coûte ?

_ « Combien je coûte ? » doit se demander l’artiste.
Car l’artiste n’est pas ange à vivre de l’air du temps.
A l’impossible il doit se résigner et négocier son prix
pour égrainer son œuvre pièce à pièce et ainsi vivre de son travail.



                                                                                    











         

Catherine Cisinski

Et Rimbaud  de décrire :

_ « Je m’en allais les mains dans les poches crevées,
mon paletot aussi devenait idéal…
J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal.
Holala… que d’amours splendides j’ai rêvées… » 


http://www.facebook.com/babsgalerie

Alain Connes - Intelligence Proustienne et imaginaire mathématique, Pari...



De la notion d'innocence dans le processus de création.
C'est ce dont parle ici Alain Connes qui concerne toutes les procédures
créatives en chaque domaine, dont évidemment les arts plastiques.