En fait, pour prolonger ce que m'inspire l'usage du travail de la matière comme première donne, ça me fait penser à un monde de l'ombre, un monde du dedans, genre l'enfer en quelque sorte... enfin, le truc que je n'aime trop soulever spontanément. Pour autant, si je veux faire joujou avec ma truelle, il va bien falloir trouver de quoi le justifier. Et c'est passant par de tels thèmes que ça peut faire sens. So why not ? Alors, je suis allée fréquenter ce sujet aujourd'hui avec la mine de plomb, car ça dessine tout seul tellement cet outil est purement magique. Également, je me suis amusée avec l'outil de mon enfance : le pyrograveur, dont je viens de me servir sur une planchette à découper les légumes, constituée de lamelles de bambous finement amalgamées. Et voilà !
"Le peintre, d'une longue expérience, acquiert son unique trait de pinceau". Humblement, pièce à pièce, il ajoute, retire, divise, exalté tente, reconstruit, donne à voir les effets de son insubordination, en son nom. Nomade constant, son ouvrage décrit l'espace d'un vaste territoire. De ses semailles, chante et danse la récolte de jeux de formes, de couleurs, de matières... Il ouvre et donne à voir un monde : le sien ! Catherine Catski Cisinski
vendredi, février 26, 2010
jeudi, février 25, 2010
Une autre à la truelle !
Encore une tentative mais cette fois, en accompagnant
le hasard avec l'intention d'inscrire un personnage.
A faire, c'est jubilatoire.
Pour autant, est-ce que ce que ça montre,
véhicule ce que j'ai envie de dire ?
Travailler la matière, plutôt que la rendre présente,
revient à jouer directement avec les mouvements
que je lui fais venir en allant la chercher au lieu
d'en bénéficier dès la case départ.
C'est un peu comme mon obsession de la lumière.
La faire venir du fond du tableau est mille fois
plus exaltant que de travailler le verre et de réaliser
de réels vitraux.
Rendre lumineux comme un vitrail
c'est ça qui à mes yeux, vaut le plaisir de peindre.
Donc, je continue d'aller voir.
dimanche, février 21, 2010
face à face...
Certes, ça a l'air farfelu... mais pas tant que ça.
L'idée c'est de voir d'une part la répartition des masses,
d'autre part la conception des formes, sans un trait,
juste avec de la matière.
Un coup, on patauge à l'huile.
Et dans le second cas, ça dessine directement en relief.
Le jeu consiste à dessiner, sculpter et peindre in fine,
d'un seul geste.
Bon, Rembrandt tutoyait une technique sidérante dans le genre.
Mais c'est plutôt amusant d'y mettre sa patte
et de maintenir en acte, ces trois dimensions:
le dessin, la peinture et la sculpture à la fois.
C'est réalisé en tout ch'tit ( 15 X 25 cm).
=> photographié trop près = floue, mais ça donne l'idée...
Ce matin, j'ai donc fait ceci d'après Turner :
Puis cet après-midi, j'ai fait cela en jouant a dessiner directement
à la truelle comme l'autre fois :
L'idée c'est de voir d'une part la répartition des masses,
d'autre part la conception des formes, sans un trait,
juste avec de la matière.
Un coup, on patauge à l'huile.
Et dans le second cas, ça dessine directement en relief.
Le jeu consiste à dessiner, sculpter et peindre in fine,
d'un seul geste.
Bon, Rembrandt tutoyait une technique sidérante dans le genre.
Mais c'est plutôt amusant d'y mettre sa patte
et de maintenir en acte, ces trois dimensions:
le dessin, la peinture et la sculpture à la fois.
C'est réalisé en tout ch'tit ( 15 X 25 cm).
=> photographié trop près = floue, mais ça donne l'idée...
Ce matin, j'ai donc fait ceci d'après Turner :
Puis cet après-midi, j'ai fait cela en jouant a dessiner directement
à la truelle comme l'autre fois :
Et si on compare les deux, l'un en relief et l'autre plat,
avec Photoshop qui les aligne, ça fait ça :
Et puis :
jeudi, février 18, 2010
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