"Le peintre, d'une longue expérience, acquiert son unique trait de pinceau". Humblement, pièce à pièce, il ajoute, retire, divise, exalté tente, reconstruit, donne à voir les effets de son insubordination, en son nom. Nomade constant, son ouvrage décrit l'espace d'un vaste territoire. De ses semailles, chante et danse la récolte de jeux de formes, de couleurs, de matières... Il ouvre et donne à voir un monde : le sien ! Catherine Catski Cisinski
mercredi, décembre 29, 2010
Ganesha enfin achevé...
Bon, ben, je balance tout !... et en l'état.
Trop contente d'avoir pu enfin reprendre pinceaux et couleurs.
L'expérience main gauche est suspendue dans sa nécessité. Ouf !
Ceci dit, je ne suis pas mécontente du temps pris.
Initialement, je m'étais demandé justement d'en prendre, de tendre
au maximum à affirmer quoique ce soit, le plus tard possible.
Certes, les circonstances furent favorables à cette tension.
Du coup, ces maudites teintes pastels sont restées là, sous mon nez
pratiquement 3 mois. Aussi ai-je pu mieux organiser des nuances
de lumières, bien avant d'assombrir et de marquer les plans.
Qu'on se rassure, mes photos sont sciemment "cracra".
Elles sont là juste pour suggérer la toile réelle.
En vrai, il me semble avoir su traduire la lumière comme j'aime
tant m'y soumettre.
Les tons utilisés me sont habituellement étrangers, parce que ce sont
des couleurs éveillant la mélancolie, alors que peindre me rend plutôt gaie.
Or ces tons, je les apprécie chez les autres, ou même dans la vie.
Cette fois, j'ai su me les approprier grâce au temps que je viens de traverser
sans main droite valide. Je voulais évoquer un Ganesha dansant fondu
dans un paysage au soleil couchant. "L'auteur a voulu dire..."
Meuhhhh non, c'était l'intention prétexte !
Ce que ça dit, ne m'appartient évidemment pas.
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